Souvenez-vous, je me suis donné le challenge de peindre toutes les pages de mon carnet de dessin et surtout de m’observer. J’aime être créative, mais ma créativité arrive souvent chez moi avec son lot de résistances et de peurs. Je souhaite donc apprendre à ne pas m’occuper de tous ces bavardages intérieurs, en remplissant mon carnet, afin d’être pleinement connectée avec mon travail. Je vous parle ici de mes deux premiers jours de carnet( jour 1 et jour2).
Et aujourd’hui, au jour 3 de mon carnet de croquis, j’ai eu une impulsion subite pour peindre en noir et blanc. Ça n’a pas été simple car l’acrylique n’est pas le médium habituel que j’utilise. Mais en même temps, je ne me voyais pas utiliser l’aquarelle ou du pastel gras sur du collage. J’ai quand même choisi de suivre mon envie malgré les résistances. Le résultat m’a surpris et finalement beaucoup plu.
Ce que j’ai aimé, c’est le processus auquel j’ai pris part sans jugement, j’ai aussi aimé la partie « collage » dont je ne me passerai plus.
Ce que j’ai moins aimé: le travail sur les cheveux sur lequel j’aurais du passer un peu plus de temps.
Merci à Maya Angelou qui m’a encore accompagnée avec son magnifique poème : Still I rise
« You may write me down in history
With your bitter, twisted lies,
You may trod me in the very dirt
But still, like dust, I’ll rise.
Does my sassiness upset you?
Why are you beset with gloom?
’Cause I walk like I’ve got oil wells
Pumping in my living room.
Just like moons and like suns,
With the certainty of tides,
Just like hopes springing high,
Still I’ll rise. »
À bientôt pour le jour 4.