Le soleil est de retour et j’en profite.
Autant qu’il est possible d’en profiter, en ces temps difficiles.
Hier j’ai peint dans mon parc, sous mon arbre.
L’approche est complétement différente en plein-air. Je n’ai pas peint dans l’ordre habituel, (d’abord, le visage, puis les cheveux, puis le cou…) En fait, en plein-air, on ne peut faire usage du sèche-cheveux pour accélérer le séchage, comme je le fais à la maison. J’ai donc à chaque fois attendu que des parties humides sèchent, et me suis attaquée aux parties non peintes.
Ce qui change avec le plein-air, c’est la nature environnante, le bruit des enfants qui jouent, la beauté du ciel, des arbres, le cri des oiseaux (lorsqu’ils ne sont pas couverts par ceux des enfants), le temps, l’ombre.
Et puis, le temps passe sans qu’on ne s’en rende compte. A la fin de la séance, ma fille m’a rejoint et s’est assise à côté de moi. La prochaine fois, elle viendra elle aussi avec ses aquarelles, m’a-t-elle dit. Elle a bien du constater que peindre en plein-air me rendait heureuse comme la dame de l’image.
peindre en plein-air Share on X