La naissance de « j’aime ce que tu es »

« La plus belle chose que nous possédons, notre trésor à nous, c’est notre différence ». de j’aime ce que tu es

On me demande souvent comment naissent mes livres et j’aime bien répondre à cette question parce que cela me permet de me replonger dans l’écriture des toutes premières phrases, de revivre le moment d’inspiration qui m’a rendue, l’espace d’un instant frénétique, empressée de sortir ces mots se bousculant dans mon esprit.

je me souviens de ce sentiment pour chacun de mes livres et de mes nouvelles. Je me souviens que pour tous, le premier jet est sorti d’une traite.

J’ai écrit j’aime ce que tu es ,alors que j’avais déjà décidé, mais sans conviction, du troisième livre de la série « je suis Khadi ».

Alors que les deux premiers, J’ai mal à mes cheveux! et Rêve plus haut que la tour Eiffel, à travers l’histoire d’une petite Khadi , avait plu aux enfants, je m’interrogeais sans cesse sur ce troisième livre? Devais-je éditer une histoire de Khadi que j’avais déjà écrite ou devais-je en écrire une nouvelle?

Je me souviens avoir finalement ressorti un texte sur Khadi que j’avais déjà écrit et l’avoir envoyé à Haneek.s ,l’illustratrice.

Mais J’avais toujours cette impression que mon héroïne, Khadi, me demandait d’être patiente pour ce troisième livre.

Un soir, j’ai reçu une photo d’une maman, la montrant tenant sa petite fille dans ses bras en lui lisant « j’ai mal à mes cheveux ». Cette maman m’avait écrit un gentil mot de remerciement . Elle me parlait de la relation compliquée que sa fille avait avec ses cheveux roux. Sa fille se sentait différente car elle n’avait pas la même couleur de cheveux qu’elle, sa maman. Elle se sentait également différente de ses camarades de classe . Et sa mère continuait son courrier en me disant que grâce à Khadi, sa fille avait entrevu la possibilité de s’aimer, de penser à ses cheveux comme d’un trésor, d’une couronne sur sa tête.

J’ai été très touchée.

J’ai observé cette petite fille qui était dans les bras de sa maman. J’ai observé le contraste de ses cheveux roux avec ceux de khadi et ceux de sa mère et je me suis demandé:

Quels sont les mots que je pourrais dire à cet enfant pour lui faire du bien? Quels mots aurait besoin d’entendre un enfant qui se sent différent ?

La réponse est arrivée en une phrase: j’aime ce que tu es….

Ces simples mots ont entamé une danse dans mon esprit, m’ont presque engourdie, se sont fait insistants, et ne m’ont pas quittée. Ce sentiment m’a été si familier que j’ai compris que mon troisième Khadi se présentait à moi.

J’ai saisi mon ordinateur, me suis enfermée dans la pièce où je me trouvais et j’ai commencé à écrire. Cette petite fille aux cheveux roux qui m’avait inspirée ce troisième livre a pris la forme sur papier d’un petit garçon blond passionné de danse classique.

Lorsque j’écris, j’ai toujours l’impression d’écouter mes personnages, d’assister à une histoire qui se déroule devant mes yeux en tant que spectatrice . Mon rôle est juste de retranscrire et cette nuit-là, j’ai écouté khadi.

Khadi m’a raconté le lien privilégié qu’elle entretient avec Quentin, un Quentin qui ne parle pas beaucoup mais qui s’ouvre un peu plus à elle. khadi m’a raconté la passion de Quentin pour la danse classique et les moqueries qu’il reçoit de ses camarades.

En plus d’ecrire, j’ai ressenti les émotions vécues par les personnages.

J’ai aimé écrire sur Quentin, parce qu’il m’a appris moi aussi à aimer ce que je suis et à être davantage ouverte aux autres. Une fois écrits, J’ai comme toujours lu mes feuillets à mes enfants.

Est-ce à cause de ce livre que j’aime dorénavant leur dire: j’aime ce que tu es?

J’aime ce que tu es qui pourrait être j’aime ce qu’il y a en toi, j’aime comment tu as été fabriqué, j’aime tes passions, j’aime tes qualités , j’aime tes défauts, je t’aime…

Lorsque j’ai écrit ce livre, je visualisais également ce moment où je pourrais le dédicacer de cette simple phrase aux petits lecteurs et lectrices. Ca a été chose faite lors de mes dernières dernières dédicaces.

J’ai dédicacé ce livre pour des enfants, mais aussi à la demande d’une femme pour sa belle-fille , parce qu’elle souhaitait lui dire, j’aime ce que tu es. Pour un papa à son fils qui a une passion particulière, simplement pour lui dire: « j’aime ce que tu es« 

J’aime ce que tu es commence son aventure en dédicaces avec les deux premiers livres de la série: j’ai mal à mes cheveux et Rêve plus haut que la tour Eiffel qui continuent leur chemin.

J’ai aimé retravailler mon texte une fois le premier jet sorti, texte que je connais par coeur, fruit de mes lectures et relectures à voix haute. Je suis heureuse d’être allée au bout de ce projet, car rien n’a été simple. j’ai un temps été arrêtée net dans mon élan par le COVID. Puis j’ai vécu une période de fatigue, tournant le dos un temps à mon activité littéraire.

Je suis heureuse que ce livre puisse faire écho aux enfants qui se reconnaissent dans leurs différences et qui comprennent grace à mes livres que leurs différences sont leurs richesses.

Voici donc les coulisses de j’aime ce que tu es

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Découvrez ici les extraits des livres de la série:

J’ai mal à mes cheveux!

Rêve plus haut que la tour Eiffel!

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